L’imagerie du thorax explore la paroi, la plèvre, les poumons, le péricarde et les structures du médiastin (vaisseaux, axes lymphatiques, nerfs, filière aérienne et digestive).
La radiographie du thorax est fréquemment prescrite car elle permet simplement de diagnostiquer les principales pathologies pulmonaires et pleurales. Le scanner est la modalité la plus complète. L’IRM demeure une modalité de deuxième intention dans l’évaluation des pathologies médiastinales.
L’imagerie thoracique est pratiquée à l’Institut de radiologie de Paris par une équipe de radiologues sensibilisés et compétents dans ce domaine.
Le scanner permet d’examiner l’intégralité du médiastin à la recherche de ganglions, de calcifications ou de tumeurs. Il visualise les voies aériennes (trachées et bronches) et détecte les anomalies de paroi ou de calibre (dilatation ou rétrécissement). Après injection de produit de contraste, il visualise les vaisseaux à la recherche d’une occlusion (embolie pulmonaire par exemple) ou d’une dilatation (anévrisme de l’aorte par exemple). Avec ou sans ingestion orale de produit de contraste (eau ou produit iodé), le scanner permet de dépister des pathologie de l’œsophage (dilatation, diverticule, rétrécissement ou tumeur).
L’IRM du médiastin présente un intérêt dans l’exploration des pathologies congénitales (anomalies embryonnaires, kystes, malformations…) et tumorales.