Une infiltration guidée par l’imagerie peut se faire dans une articulation, un espace de glissement (appelé bourse), un espace de la colonne lombaire (espace épidural), dans un kyste ou autour d’un tendon.
Elle a pour but d’injecter un produit d’action locale pour diminuer les douleurs.
Le guidage peut se faire soit sous échographie soit sous radiographie. Le guidage permet d’être certain de la position optimale d’injection avant d’injecter le produit.
Plusieurs types de produits peuvent être injectés. Dans la majorité des cas, il s’agit soit de corticoïdes d’action locale, soit de « gel » d’acide hyaluronique.
Vous êtes accueillis par un manipulateur ou un radiologue qui vous explique la procédure. Vous lui remettez le questionnaire que vous aurez préalablement complété. Ainsi, le médecin peut vérifier, par cette fiche et par votre interrogatoire, que toutes les conditions de sécurité sont réunies. Le médecin prend également connaissance de votre dossier (lettre de votre médecin, dossier d’imagerie, éventuel compte-rendu opératoire). Vous pouvez lui poser toutes vos éventuelles questions.
Dans la grande majorité des cas, vous serez allongés durant la procédure.
Toutes les précautions de stérilité et d’asepsie sont prises. La préparation est plus longue que le geste (interrogatoire, désinfection, préparation du matériel à usage unique). Dans la majorité des cas, le radiologue pratique une anesthésie locale. L’infiltration en elle-même est très rapide (quelques secondes à quelques minutes).
La piqûre n’est pas plus douloureuse que n’importe quelle autre piqûre.
A la suite du geste, le radiologue vous remet un compte-rendu d’infiltration qui peut être communiqué également à votre médecin si vous le souhaitez.
Après une infiltration, il est recommandé de mettre au repos la région infiltrée durant 48 heures. Un repos au lit peut être nécessaire pour certaines infiltrations lombaires.
- Colonne vertébrale lombaire (épidurale ou articulaire postérieure) : douleurs lombaires, sciatiques, cruralgies
- Articulations (épaule, genou, hanche, cheville, pied, poignet, coude, main) : douleur, arthrose, fissure méniscale du genou, lésions tendineuses de l’épaule
- Bourse : douleur (bursite)
- Autres : kyste (douleurs), tendons (tendinite, ténosynovite), poulie des doigts (doigt à ressaut)
- L'arthrographie
- La visco-supplémentation
- La ponction
- La ponction-aspiration de calcification
- Le test anesthésique
C’est une radiographie avec un produit « de contraste » injecté au préalable dans une articulation. On l’utilise pour guider une infiltration et être sûr du bon positionnement de l’injection du produit prescrit.
C’est une infiltration qui utilise les « gels » d’acide hyaluronique.
C’est un geste qui permet d’aspirer le liquide d’une articulation ou d’un kyste, soit pour l’analyser soit pour l’évacuer.
C’est un geste qui permet de fragmenter et d’aspirer une calcification tendineuse pour la faire diminuer de taille ou disparaître.
En cas de doute sur l’origine articulaire d’une douleur, on peut anesthésier l’articulation. L’anesthésie locale dure environ deux heures. Durant ce laps de temps, si vous n’avez plus de douleurs, c’est que l’articulation est à l’origine de la douleur. En revanche, si la douleur n’est pas modifiée, c’est que la douleur a une autre origine.
Le test anesthésique peut être couplé à la demande de votre médecin par l’injection d’un produit à plus longue durée d’action.
- La demande de votre médecin
- Les produits prescrits lors de la prise du rendez-vous
- L’ordonnance de votre traitement habituel
- Votre carte Vitale
- Vos anciens examens en rapport. Si vous avez réalisé vos anciennes radiographies dans notre cabinet IRP, ils sont archivés pour que le radiologue puisse comparer si besoin.
Comptez une heure entre l’arrivée au cabinet et le départ avec les clichés et le compte-rendu. Naturellement, ce temps peut varier en fonction de l’affluence mais surtout des urgences.