L’imagerie ORL nécessite une expertise radiologique particulière, à la fois sur le plan anatomique et pathologique.
C’est pourquoi les explorations ORL pratiquées à l’Institut de radiologie de Paris sont confiées à des radiologues spécialisés, particulièrement formés à cette spécialité.
- EXPLORATION DES SINUS DE LA FACE
- EXPLORATION DES OREILLES
- EXPLORATION DES VOIES AÉRO-DIGESTIVES ET DES GLANDES SALIVAIRES
Réalisée en scanner ou cone beam en 1ère intention.
La pathologie sinusienne est vaste et ne se limite pas au diagnostic d’une sinusite. Avec les techniques actuelles, le radiologue se doit d’établir un diagnostic précis pour guider le clinicien.
Dans l’exploration d’une sinusite, l’examen est systématiquement complété par un examen dentaire (dentascan) à la recherche de foyers infectieux dentaires malheureusement souvent méconnus.
Avant une chirurgie endoscopique (c’est-à-dire par les voies naturelles), le scanner permet de faire un bilan anatomique pré-opératoire très précis. Le radiologue fournit des reconstructions 3D pour faciliter la chirurgie. De plus, le CD-ROM fourni systématiquement peut être couplé au logiciel de chirurgie assistée par navigation.
En cas de suspicion tumorale, le radiologue spécialisé s’occupera de l’organisation d’une IRM complémentaire si nécessaire.
Peut être réalisée par scanner (dit « scanner des rochers ») et/ou par IRM (dite « IRM des CAI – conduits auditifs internes) en fonction de la prescription.
Les trois principales indications sont le bilan des surdités, des vertiges et des acouphènes (bruits entendus dans l’oreille). L’imagerie a pour but d’en rechercher la cause. Il s’agit d’une imagerie fine nécessitant une connaissance millimétrique de l’anatomie complexe des centres auditifs et des centres de l’équilibre. Des reconstructions en 3D permettent de mieux illustrer la pathologie.
En pathologie tumorale, l’imagerie initiale se doit d’être de qualité optimale car elle sert de référence. Elle doit être réalisée par un radiologue spécialiste pour un bilan d’extension précis de la tumeur, capital pour choisir le meilleur traitement.
En pathologie salivaire, le bilan d’une masse parotidienne est réalisé en IRM avec des techniques avancées dites « fonctionnelles » de diffusion et de perfusion afin d’établir un diagnostic le plus précis possible. En revanche, le bilan inflammatoire et la recherche de calculs sont plutôt réalisés en scanner.
En pathologie fonctionnelle laryngée (problèmes vocaux de phonation), les reconstructions spécifiques en 3D ou endoscopiques virtuelles sont un outil précieux pour l’ORL. Des manœuvres « dynamiques » telles que la phonation (dire le son « é » ou « i » pendant l’acquisition) durant l’examen permettent d’analyser les cordes vocales en action.